PORTRAITS

____ROGER CLERC


Yoga de l'énergie selon ROGER CLERC: www.yoga-energie.org
Qu'est-ce que le Yoga de l'Energie ?
- D'où vient le nom «yoga de l'énergie» ?
- Ecoutons Roger Clerc qui a donné ce titre à son premier livre pour caractériser la forme de yoga que lui avait transmis Lucien Ferrer. «Ce que nous avons dénommé «Yoga de l'Energie» est le Ha-Tha yoga, c'est-à-dire yoga du Ha et du Tha, qui utilise les deux polarités de cette énergie. C'est un yoga complet qui entend agir sur tous les plans de la personnalité de celui qui le pratique.» (Les Carnets du Yoga n° 29 Mai 81).

- On ne peut donc pas opposer Hatha Yoga et Yoga de l'Energie ?
- Non bien sûr : le Yoga de l'Energie utilise les postures, la respiration, la relaxation, les actions purificatrices et harmonisantes (Kriyas), l'activation du «feu digestif», le Prânâyâma, les Bandhas, les Mudras, la concentration, la méditation, etc... toutes les techniques citées dans le texte traditionnel de référence qu'est le Hatha Yoga Pradipika !

- Alors pourquoi ce nom particulier de «Yoga de l'Energie ?
- Parce que l'accent est mis, dès le départ, sur la perception de l'énergie de vie et sur les différentes ambiances qui se manifestent. Dans de nombreuses pratiques de Hatha Yoga, l'accent est souvent porté sur la perfection de la forme extérieure de la posture. Ecoutons ce qu'en dit André Van Lysebeth qui ne peut être soupçonné de partialité en la matière :
«Beaucoup d'adeptes du yoga méconnaissent un peu le corps énergétique. Ceux qui se limitent aux postures et à quelques respirations hygiéniques, accompagnées de relaxation, ne se préoccupent guère des aspects plus subtils de cette structure énergétique qui sous-tend notre corps physique et l'anime.» Plus encore : «En réalité notre corps énergétique subtil est la charnière reliant le psychique au physique, il constitue un des facteurs les plus puissants de l'unification de l'être humain.» ( préface d'André Van Lysebeth au Manuel de Yoga de Roger Clerc p.9).

Roger Clerc (1908-1998) a succédé à Lucien Ferrer qui, inspiré de maîtres désincarnés (dans la lignée de Marpa), a transmis le premier à l'Occident l'esprit de ce yoga d'origine tibétaine.
Du voeu exprimé par Lucien Ferrer - " tu mettras cela à leur portée " - il a tiré " Le Yoga de l'Energie ", le faisant exploser en nombreuses Ecoles, Académies et Instituts pour l'offrir au plus grand nombre possible comme un message d'espoir pour le troisième millénaire.

" Oui, je reçois du sans-forme, directement, intuitivement et sans vocabulaire intermédiaire ", nous encourageant ainsi à reconnaître notre propre liaison au Tout et, tout au moins, à prendre conscience de cette extraordinaire possibilité de donner un sens à sa vie. " La réalisation spirituelle et l'expérience intérieure, comme l'a dit Sri Aurobindo, est la seule voie possible ! … Ceci démontre l'importance cruciale de ce travail sur soi que nous préconisons… " (Troisième degré, p. 281).

Le prânâyâma est le moyen respiratoire qu'utilisent les yogis pour se transformer et essayer de vibrer sur la même longueur d'onde que le Divin. C'est, en fait, l'outil primordial qui, en utilisant la respiration, et plus spécifiquement "prana", l'énergie, permet de joindre le Principe de toute chose.

Puis écoutez Thérèse Brosse vous lire un passage de son dernier livre ([4])
"Si le pouvoir de penser est un don remarquable, celui de ne pas penser l'est encore bien davantage ; il importe donc de nous habituer à pratiquer le silence mental là où, apparemment, il est le plus difficile à obtenir: au cours de nos occupations journalières.
Notre vie est dés lors tout entière orientée ; les moindres circonstances deviennent l'occasion d'une victoire et le yoga n'est plus une "manière de faire" mais une "manière d'être".

Puis, c'est "Mère" qui nous a laissé ce message: "Il faut réapprendre au corps à vivre sa vie propre et cela ne se fait pas depuis les sommets du Mental mais en soulevant des baquets d'eau, en montant des escaliers ou en faisant n'importe quoi qui, d'ailleurs, n'est plus dès lors n'importe quoi."Roger CLERC.

Bibliographie:
[1] "Hatha-Yoga Pradipika", traduit par Tara Michael, Ed. Fayard.
[2] "Le Yoga de la Bhagavad Gita Sri Aurobindo", Ed. Tchou.
[3] "La science du Yoga", de I.K. Taimni, Ed. Adyar.
[4] "Sri Aurobindo, Mère, Shiva Shako, ou le laboratoire de l'homme demain", par Dr
'Thérèse Brosse, Ed. Dervy·Livres.

Ouvrages de Roger Clerc:
Editions Le Courrier du Livre. Paris
YOGA de L'ENERGIE (1976), (3e édition 1986)
Manuel de Yoga tome 1 (1979)
Manuel de Yoga tome 2 (1982)
UN ART DE VIVRE (1986) idem (3e édition 1996)
DIAGNOSTIQUE DE LA PERSONNALITÉ (1989)
L'ENSEIGNEMENT DU YOGA DE L'ENERGIE, troisième degré (1996)
LE MANUEL DE YOGA (reprise des tomes 1 et 2) (1998)
Editions Cercle de Yoga d'Orbec
DIETETIQUE, Science et bon sens (1985)
HATHA YOGA COMPLET ET PROGRESSIF (1988)
MES MAITRES (1988) N° 34 bis de la Revue Yoga Energie
Editions Cariscript
L'ENSEIGNEMENT DU YOGA DE L'ENERGIE second degré (1990)
Trente leçons sur la concentration (1991)
Un chemin pour l'ère nouvelle (1992)
Yoga ? oui...mais.. .(1993)
La danse cosmique (1993)
Yoga du 3e millénaire (1994)
La respiration (1995)
Ce document est tiré du site www.lechim.ch / 7.1.01
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Texte Inédit de Roger Clerc

Rédigé sous forme d'une fiche, ce texte ne s'applique pas à une posture, mais à un cours.Cette fiche reste dans l'esprit de la Tradition bien qu'étant destinée tout particulièrement aux enseignants du Yoga en Occident.
Elle a pour objectif de permettre à ceux-ci des réflexions, conduisant à une clarification de notions déjà connues et à des comparaisons fructueuses avec leur propre enseignement. Nos réflexions condensées sont limitées au plan suivant : I - PREALABLE : La Formation personnelle de l'Enseignant.

II - LE COURS : Les positions de départ. La préparation du corps à la posture. La composition d'une séance de travail. Les horaires de travail. Les conditions climatiques. Le rythme de la leçon. La régularité et la progression de l'entraînement. III - OBJECTIF : Intégrer le Yoga dans sa vie.

I - LA FORMATION PERSONNELLE DE L'ENSEIGNANT

Elle doit :

- Donner à l'enseignant des moyens pour travailler sur lui-même, s'entretenir et s'améliorer, découvrir et utiliser toutes ses possibilités.

- Lui apprendre à transmettre à ses élèves ce que chacun d'eux est en mesure de recevoir, en dosant avec bon sens, selon les possibilités présentes de chacun. Nous insistons sur les deux points suivants :

1 - Mieux se connaître- Chacun de nous est unique ; les raisons diverses de notre comportement comprennent des tendances innées et acquises qui nous poussent à agir différemment. - Connaître ses tendances pour ne pas être entraîné aveuglement et pour éventuellement les utiliser. (éléments de morphologie, d'anatomie, de physiologie, de psychologie...).

2 - Déterminer son enseignement - Ainsi instruit, en connaissance de cause, faire le choix d'une technique et l'approfondir. - Ne pas donner un enseignement bâtard en mélangeant des techniques insuffisamment assimilées. - Travailler sur soi assidûment, en conservant un esprit ouvert, à la fois sur les apports extérieurs et sur les transformations intérieures. - Il n'est possible de transmettre que ce que l'on a vécu soi-même.II - LE COURS DE HATHA-YOGA

Il doit être organisé en fonction des possibilités des élèves présents en respectant une progression dans l'enseignement. - Le nombre des postures pouvant être réalisées est considérable. Il est pourtant possible de les concevoir à partir des bases suivantes.

Les positions de départ

a) Allongé au sol, sur le dos ou sur le ventre, ou sur le côté droit ou gauche alternativement. Pour le débutant, le lâcher prise et la détente sont facilités dans ces positions au sol qui permettent à la pesanteur d'agir sans intervention volontaire. Il faut se méfier de la volonté du néophyte qui souvent connaît mal son corps et a tendance à agir dessus trop violemment. En position couchée, il court moins de risque de se faire mal.b) Assis sur le sol, ou agenouillé assis sur les talons.

c) Debout, le corps érigé.

d) En équilibre, soit sur une jambe, soit en position inversée les jambes en l'air. La préparation du corps pour la posture Si des élèves expérimentés peuvent prendre directement la posture, il est préférable le plus souvent de la préparer. Cela se fait, de façon progressive, à partir de chacune de ces positions de départ, suivant le même processus, à savoir :1 - étirement, élongation.

2 - Déblocage ou mise en place correcte du bassin, déblocage ou assouplissement des épaules. 3 - Flexions avant, arrière, latérales gauche et droite.

4 - Torsions à gauche et à droite, torsions-flexions et flexions-torsions.La réalisation de la posture

1 - Pour les débutants, choisir des postures simples qui permettent la prise de conscience du corps. 2 - Habituer ensuite l'élève à rester de plus en plus longtemps dans la posture, conscient de sa respiration et de l'évolution de celle-ci vers un rythme réduit ; vers le calme. 3 - À l'écoute du corps et de la respiration, il remédiera à la dispersion mentale en s'intériorisant. Composition d'une séance de travail Selon le thème choisi, le déroulement de la leçon comprendra : a) Pour le débutant principalement, au commencement du cours une détente physique et mentale dans la position couchée sur le dos. b) Puis une alternance d'activité et de passivité, de travail et de repos, de contraction et de décontraction.

c) Une alternance de pose et de contre-pose : - à une extension succède une flexion et vice-versa ; - à une torsion succède une élongation, un étirement équilibrant ; - une pose inversée est précédée d'une détente. Les horaires de travail

a) Dans la journée : l'élève doit repartir dynamisé, mais non excité. Terminer la leçon par des postures en position debout, ainsi que par des respirations dynamisantes. Puis par un retour au calme et à la stabilité en exécutant un équilibre debout (arbre, arbrisseau). b) En soirée : l'élève peut sans inconvénient repartir détendu, relaxé profondément. Toutefois, celui qui doit assumer la conduite d'un véhicule devra, avant le départ du cours, vérifier le bon fonctionnement de ses réflexes. Les conditions climatiques Il peut être sage de tenir compte de la saison et des rigueurs du temps.

a) S'il gèle au-dehors, l'élève, en sortant du cours, doit se trouver bien dans son corps et dynamisé. b) S'il fait très chaud, il faut éviter les états congestifs. Veiller, par un travail respiratoire en décontraction, à améliorer la circulation sanguine et énergétique. Le rythme de la leçon Il sera différencié selon les niveaux.

1 - Pour le débutant, tenir compte de sa dispersion et de sa mobilité. Le schéma de la leçon comportera des gestes synchronisés avec la respiration, et la réalisation d'un certain nombre de postures faisant travailler harmonieusement le corps dans son ensemble.

2 - Lorsque l'élève a pris conscience de son corps et est devenu calme, la leçon peut comporter moins de postures. - Tenir alors la posture pour assister au relâchement des muscles et à la disparition des tensions. - L'élève réalise le bien-être dans "sa" posture. A ce stade, il apprécie la posture "juste", équilibrée, dans l'aisance et la fermeté.

3 - L'élève peut maintenant agir sur son corps de façon précise et efficace, sans esprit de compétition, en ayant conscience de ses limites. - La leçon comporte alors la réalisation de quelques postures suivant un thème choisi. - Chaque posture est réalisée avec un mental calme et un corps détendu. - Ainsi, elle se prend lentement avec aisance et dans un état de joie interne. - Alors seulement un travail plus affiné et plus poussé est possible sans courir de risque, en s'aidant de respirations adaptées au cas. - La posture est ensuite maintenue en respirant calmement jusqu'à la décrispation totale, afin d'assimiler l'amélioration acquise. - Enfin, le retour à la position initiale se fait de même lentement, toujours à l'aide de respirations adaptées au cas. La régularité et la progression de l'entraînement C'est par la répétition et un effort persévérant que l'on peut obtenir des résultats.- Mais une qualité essentielle est le bon sens. - Prévenir les débutants du danger d'un enthousiasme exagéré. - Eviter de tomber dans l'automatisme, ou dans la contrainte. - En yoga, ne pas être pressé est une qualité. - Différencier dans l'entraînement :1 - La pratique de mouvements et de respirations dont la nécessité quotidienne n'est pas discutable.

2 - Le travail actif dans les postures, c'est-à-dire l'intervention dosée de la volonté pour, à l'aide de respirations, agir sur des endroits précis en vue de parfaire la posture. Il y a intérêt, dans ce dernier cas, à laisser un intervalle de repos entre chaque séance pour permettre à l'organisme de transformer, d'intégrer, d'assimiler. En conclusion, éviter de faire de tout entraînement une règle fixe.III - INTEGRER LE YOGA DANS SA VIEC'est avec bon sens qu'il faut composer pour que la pratique du yoga s'intègre doucement, sans violence, dans la vie de chaque jour. - Le cours ne doit pas être seulement un entracte dans la vie courante, mais le point de départ d'une amélioration de celle-ci.

Il faut donc, selon la locution consacrée, que l'élève occidental se prenne rapidement en charge. - Cela lui sera facilité par des cours structurés, spécialement conçus pour lui, en dehors de tout folklore périmé. - Ainsi, grâce aux matériaux qui lui sont apportés par l'enseignant, et pour ce dernier grâce aux contacts qu'il établit avec son élève, lesquels l'obligent sans cesse à un approfondissement de sa technique, tous deux finiront par intégrer progressivement le yoga dans leur vie, à ne plus " faire du yoga " mais à " être en yoga ". - A ce stade, le yoga se réalise à chaque instant de l'existence.

___André van Lysebeth

André van Lysebeth :http://www.yogavanlysebeth.com/

___Maurice DAUBARD
Professeur international de Yoga
Conférencier - Spécialiste en Toumo et Sankalpa

Maurice Daubard est surnommé le yogi des extrêmes mais on pourrait aussi bien l´appeler le yogi des exploits. À l´origine, il n'a pourtant rien d'un athlète exceptionnel. En effet, à 18 ans, il est atteint de tuberculose, pleurésie, scoliose, anémie et décalcification. Il passe cinq ans de sa vie dans un sanatarium

Né en 1930 à Paray le Monial (71), les 20 premières années de sa vie furent marquées par la souffrance, les restrictions, la guerre et enfin la maladie. Atteint de tuberculose, pleurésie, scoliose, anémie et décalcification, il passa 5 années (de 18 a 23 ans) dans les hopitaux et sanatoriums.
"Je restais allongé, en cure de silence et en immobilité intensive. J'étais condamné à être un handicapé à vie par le corps médical."
À cette époque, il rencontre un ancien missionnaire, prêtre chrétien (du sanatorium) qui avait séjourné en Inde.
"Il m'a enseigné les bases du Yoga mental, contrôle de la pensée positive et du souffle, qui m'ont permis une première amélioration de mon état de santé et c'est là que tout à commencé ! J'ai évité ainsi la thoracotomie (opération invalidante qui bloquait le fonctionnement d'un poumon en sciant les côtes provoquant ainsi l'affaissement de la cage thoracique). Ce prêtre me recommanda de lire un livre de Hatha Yoga... Quelques mois plus tard, je pris mon premier bain froid dans l'Allier, en hiver 1956, après lecture d'un autre livre, celui d'Alexandra David-Neel "Mystiques et magiciens du Tibet" sur les exercices d'adaptation au froid des Tibétains."
Sacralisant chaque instant de son existence, il offre ses exploits à l´humanité entière dans un acte d´amour et d´humilité pour prouver que chacun peut trouver en lui-même les qualités lui permettant de surmonter n´importe quelle difficulté ou simplement de réaliser les actes ordinaires de la vie avec aisance.


"Il faut réveiller l´homme primitif qui dort en nous, devenu esclave du monde moderne, dépendant d´une médecine alors qu´il possède en lui toutes les capacités de se prémunir contre les maladies."
"Seul celui qui a voyagé sur le chemin porte l´exaltation du chemin." Maurice Daubard

ZEN ____

___Thich Nhat Hanh


ARTICLES de Thich Nhat Hanh : http://www.buddhaline.net/spip.php?auteur18

____Centre Zen de la Gendronnière:

 http://www.zen-azi.org/node/25


___Gérard PILET Association Zen KANJIZAI:

http://www.kanjizai.fr/publication3.htm

___Maitre Deshimaru


Interview de Maitre Deshimaru (émission TV): Interview Maitre DeshimaruL'ESPRIT DU ZEN : http://www.youtube.com/watch?v=XK_4Z5DZcNM
Il s'agit d'un clip de l'esprit Zen documentaire, filmé au Japon. Il sert un bel aperçu du zen - un sujet très peu de gens peuvent comprendre pleinement.EmptyMind Films. http://emptymindfilms.com

____Jiddu Krishnamurti


Jiddu Krishnamurt i s'entretient avec André Voisin ( en français !)

"Le commencement de la méditation est la connaissance de soi, ce qui veut dire être conscient de chaque mouvement de la pensée et de l’émotion, connaitre toutes les couches de ma conscience - non seulement les couches superficielles, mais les activités cachées, secrètes, profondes. Mais pour connaître les activités profondément cachées, les mobiles secrets, les réponses, les pensées et les sentiments, il faut qu’il y ait de la tranquillité dans l’esprit conscient ; c’est-à-dire que l’esprit conscient doit être immobile afin de recevoir les projections de l’inconscient. L’esprit superficiel, conscient, est absorbé par ses activités quotidiennes : gagner de l’argent, tromper les gens, exploiter, s’évader des problèmes - toutes les activités quotidiennes de notre existence. Cet esprit superficiel doit comprendre la vraie signification de ses activités et, ce faisant, introduire une tranquillité en lui-même. Il ne peut pas provoquer une tranquillité, une immobilité, par un enregistrement, par une contrainte, par une discipline. Il ne peut engendrer la tranquillité, la paix, le calme, qu’en comprenant ses propres activités, en les observant, en en étant conscient, en voyant sa dureté, la façon dont il parle à son domestique, à sa femme, à sa fille, à sa mère, etc. Lorsque l’esprit conscient superficiel est ainsi éclairé sur toutes ses activités, par cette compréhension, il devient spontanément calme (non drogué par des contraintes ou des désirs enrégimentés) et alors, il est dans une situation où il peut recevoir les émissions, les suggestions de l’inconscient, de ces nombreuses couches de l’esprit que sont les instincts raciaux, les souvenirs enterrés, les poursuites cachées, les blessures profondes et encore ouvertes. Ce n’est que lorsque la conscience entière est déchargée, débarrassée de toute mémoire, quelle qu’elle soit, qu’elle est en état de recevoir l’éternel.
Donc, la méditation est la connaissance de soi, et sans connaissance de soi il n’y a pas de méditation. Si vous n’êtes pas averti de toutes vos réactions tout le temps, si vous n’êtes pas pleinement conscient, pleinement informé de vos activités quotidiennes, vous enfermer dans une chambre et vous asseoir devant le portrait de votre gourou, de votre maître, faire puja, méditer, est une évasion. Sans connaissance de soi il n’y a pas de pensée correcte, et ce que vous faites n’a pas de sens, quelle que soit la noblesse de vos intentions. La prière n’a aucun sens sans connaissance de soi ; mais lorsqu’il y a connaissance de soi, on pense juste, donc l’action est correcte. Et lorsque l’action est correcte, il n’y a pas de confusion, donc pas de supplication pour que l’on vienne vous tirer d’affaire. Un homme pleinement lucide est en état de méditation ; il ne prie pas, parce qu’il ne veut rien. Par la prière, par l’enrégimentement, par la répétition, par des japam et tout le reste, vous pouvez amener une certaine tranquillité ; mais ce n’est qu’un abrutissement qui réduit l’esprit et le coeur à un état de lassitude. C’est droguer l’esprit ; et l’exclusion, que vous appelez concentration, ne mène pas à la réalité - aucune exclusion ne peut jamais le faire. Ce qui engendre la compréhension est la connaissance de soi, et il n’est pas très difficile d’être lucide si l’on en a réellement l’intention. Si cela vous intéresse de découvrir le processus total de vous-même - non simplement la partie superficielle, mais le processus total de votre être entier - c’est relativement facile. Si vous voulez réellement vous connaître, vous sonderez votre coeur et votre esprit afin de connaître tout leur contenu ; et lorsqu’il y a l’intention de savoir, on sait. L’on peut alors suivre, sans condamnation ou justification chaque mouvement de la pensée et de l’émotion ; et en suivant chaque pensée et chaque sentiment à mesure qu’ils surgissent, on donne lieu à une tranquillité qui n’est pas imposée, qui n’est pas enrégimentée, mais qui provient de ce que l’on n’a pas de problèmes, pas de contradiction. C’est comme l’étang qui devient paisible, tranquille, un soir où il n’y a pas de vent. Et lorsque l’esprit est immobile, ce qui est immesurable entre en être."

___Christiane Singer


Patience brûlante........une vidéo de Christiane Singer a faire suivre.....


http://www.filmsdocumentaires.com/films/868-christiane-singer

____Gandhi



Vers une économie non-violente
 http://www.gandhi2012.org/fr/jan-satyagraha/mobilisation-internationale-2012.html

___ Jacques Salomé


Jacques Salomé psychosociologue

Methode de communication ESPERE:

http://www.institut-espere.com/qui-sommes-nous-.html


La Méthode ESPERE® a été développée par Jacques Salomé.
Le sigle signifie :
E comme Energie
S comme Spécifique
P comme Pour une
E comme Ecologie
R comme Relationnelle
E comme Essentielle (ou à l'Ecole)


Pendant près de 30 ans , nous avons été un grand nombre de professionnels à participer aux stages de formation aux relations humaines animés par Jacques Salomé. Au fil du temps, certains d'entre nous sont devenus animateurs et/ou formateurs d'animateurs de la Méthode ESPERE®, ils utilisent régulièrement cette approche dans leur pratique professionnelle et ils la transmettent à leur tour.
Quelques vidéos:


Jacques Salomé- Rencontre avec soi-même 1


Jacques Salomé- Rencontre avec soi-même -Partea 2


Pourquoi est-il si difficile d'être heureux ?


Nos cinq besoins relationnels


émotions mieux comprendre la colère!.

____JEAN YVES LELOUP


http://www.jeanyvesleloup.eu/

La Montagne dans l'OcéanAlbin Michel, 2000
Dans une voie de compassion, on ne médite jamais pour soi-même - ce serait limiter les bienfaits de la méditation -, mais pour le bien de tous. Le plus utile, c'est d'apaiser notre mental. Si nous sommes réellement en paix, un lieu au moins dans le monde est en paix, et l'apaisement de notre esprit se communique à tous les vivants et à la société en général.

Avant de vouloir "faire du bien" aux autres - on verra toutes l'ambiguïté de cette expression - il faut savoir dans quel esprit on le fait. L'enseignement des Traditions nous rend attentifs à l'état de notre esprit, à sa vigilance. Nos intentions et nos voeux peuvent être les meilleurs du monde, ils ne suffiront pas si notre esprit n'est pas clarifié, pacifié ; si on utlise un instrument juste avec un esprit faux, il fonctionne de façon fausse.
Il est important de ne jamais séparer l'amour et la connaissance, la compassion et la sagesse ; une sagesse sans compassion reste fermée sur elle-même et ne porte pas de fruits, une compassion sans sagesse est folie et source de souffrance.

Une étincelle
Tout incendie
Commence par une étincelle
Celui qui brûle
Comme celui qui irradie
Celui qui nous éveille
Comme celui qui nous détruit
……
Veille à tes pensées
Elles éclairent
Comme elles obscurcissent le monde
……
Chaque matin
Cherche l’étincelle, l’éclair,
Qui allume en toi le jour…
Nous ne sommes pas nés seulement pour voir les choses
Mais pour voir le jour dans lequel nous apparaissent les choses
Beaucoup meurent sans avoir jamais « vu le jour »
Jean-Yves Leloup










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