lundi 5 décembre 2022

Les piliers de la méditation tibétaine

 


Les piliers de la méditation tibétaine

Pour permettre aux pratiquants d’arriver à la pleine conscience, cette pratique repose sur 3 axes fondamentaux :

  • la pacification de l’esprit ou samatha (Chiné) ;
  • la vision supérieure ou la reconnaissance des qualités de l’esprit ou vipassana (Lhaktong) ;
  • l’apprentissage de la compassion (Tonglen).

Le Chiné (chi : dans la paix, né : l’esprit demeure)

Aussi appelé samatha en sanskrit, il vise à calmer le mental et à parvenir à la relaxation du corps. Pour cela, il est impératif de développer sa capacité à stabiliser l’esprit dans le calme. C’est la première étape dans la méditation tibétaine. On le nomme samadhi de Chiné en tibétain et est traduit généralement par la pacification de l’esprit, l’absorption méditative ou encore la contemplation.

Quoi qu’il en soit, le Chiné permet de se libérer de toutes formes de perturbations. Dans la pratique, il s’agit d’un travail préparatoire permettant de discipliner l’esprit. Et ceci, en vue d’effectuer la méditation de manière plus authentique, autrement dit le vipassana. Pour ce faire, le Chiné inclut :

  • le ānāpānasati ou l’attention portée sur le souffle ;
  • le mettā bhāvanā ou le développement de la bienveillance ;
  • le dhyāna ou le développement de la concentration.

La méditation tibétaine suppose que la personne se place dans un premier temps dans la position du lotus. Il s’agit d’une posture de hatha yoga et d’une position exécutée dans la méditation bouddhique. Ici, le pratiquant croise ses jambes, repose ses mains sur les genoux en touchant le sol et garde la tête dans l’alignement de la colonne. Puis dans un second temps, ce dernier place son esprit dans un état de vigilance sans qu’il y ait la moindre distraction.

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